Connexio Sybarite Tome 1 Final by lysere, literature
Literature
Connexio Sybarite Tome 1 Final
Les lieux sont austères, remplis de caisses, d'armoires et de blocs de transports... au centre, une vaste aire libre avec une table en acier.
Je ne peux m'empêcher de pousser un sifflement admiratif.
Un néon de forte puissance éclaire la scène...et je suis surpris que pas un ganger n'ai osé s'aventurer jusque là...
Tout est dans un état impeccable... et la poussière est omniprésente. Il n'y a pas eu de passage depuis plusieurs mois, voire des années...
J'ouvre plusieurs caisses pour constater avec effarement la présence de fusils, d'armes de poing, de munitions, de protections... de quoi équiper au grand complet trois section d'assaut co
Alors que je quitte le Sénat, un sentiment de gêne s'empare de moi quand je distingue, à travers les baies vitrées, trois porte-nefs au repos.
Quelques instants plus tard, le même sentiment de presence malsaine m'accompagne alors que je quitte la baie de réception et descend vers NewHeart, direction, la rade de Old Manhattan... et ses ruines et friches industrielles de l'époque.
Pourquoi devrais-je faire confiance à un type qui ignore tout des réalités d'un terrain qu'il a quitté voilà dix années... Parce que je n'ai pas le choix, voilà tout. C'est ridicule, mais je n'ai pas vraiment le choix.
Il fait presque nuit en bas alors que je survo
Je suis réveillé par le léger choc de l'arrimage et je regarde autours de moi, pendant un instan, je me demande où est-ce que je suis... puis les souvenirs reviennent, avec la force d'une marée, inrresistible...
l'équilibrage des pressions se fait et l'écoutille s'ouvre en silence.
Le hangar est lumineux avec quelques poutrelles fines et harmonieuses. Dehors, la clarté des étoiles sur le satin noir à travers les baies vitrées... décidément, l'architecture spatiale et planétaire n'ont vraiment rien en commun.
Un tube de verre holographique relie le berceau de l'Ithaca et le palais à proprement parler.
D'un mouvement habile du pieds, je me
Le toit de l'immeuble est battu par les vents, et il n'y fait pas très chaud, mais c'est un endroit relaxant.
Je m'assied sur le muret qui borde le pourtour de la plateforme.
Le souffle du vent fait claquer mon manteau dans la fraîcheur de la nuit.
Plein est, le soleil va bientôt se lever et illuminer les structures d'acier et de verre, la lumière va rebondir en un instant sur mille fragiles vitres, aube rouge, rouge comme les souvenirs qui me hantent et que je ne reconnais pas... rouge sur la nuit noire, noire, comme le brouillard épais qui engourdis mes souvenirs et ma véritable mémoire...
J'ai envie de crier et de pleurer, mais le vent
Nous rentrons chez moi, et Mazzy n'a pas vraiment le temps de déposer ses affaires que j'ai foncé dans le salon.
Finalement, la carte de GARLAND discrètement donnée il y a trois jours va être utile...
« Ordinateur, mode vision, quartier Néo-Europe, Londrion, Poste 8746821575, code d'accès NOS159, priorité maximale.
- Composition du numéro en cours, nom de l'interlocuteur souhaité ?
- GARLAND, Robert GARLAND. »
Un regard à la carte de visite pliée en huit donnée par l'officier me confirme toutes les données enoncées.
« Votre correspondant est en ligne et accepte votre appel, mise en relation en cours. »
Le visage réveillé, et pris par u
C'est en pénétrant dans la salle que le silence qui y regne me frappe.
Les veuilleuses ma paraissent nettement moins fortes que d'habitude, en fait, tout me paraît particulièrement assourdi ici. Mazzy est en ville pour se reposer avant le début du service, je la soupçonne de surtout vouloir faire son rapport à l'Amiral... nous avons épluché tous les documents de l'Agent FONTAINE, et de plus en plus, le sentiment oppressant d'un marionnetiste fou tirant les ficelles me rend nerveux. Très nerveux.
Ma main va vers l'interrupteur normal pour allumer la lumière derrière le bar... mais au dernier moment s'arrête un interrupteur plus tôt.
« CLAC
« Ecoute ça Marc ! »
La voix de Mazzy est surexcitée et ne me laisse pas le temps de répliquer, de toute façon, son ton ne me le permet pas vraiment...
« Il y a un dossier complet sur le Sénateur BORGINK et ses agissements au sein du Sénat, notamment son rôle crucial pour ABSOLOM... Selon ce dossier, c'est à la base un ancien Général de la Force Spatiale Fédérée. Trente années de service, distinction dans la guerre des colonies, a méné personnellement l'assaut sur Mars lors de la reprise des champs de production d'Illidium, il a notamment mis un coup d'arrêt à l'effort de guerre des colonies en les privant de combustible pour leurs flottes.
Changés pour le travail, le Griffon est ouvert à l'heure prévue.
Beryl et Lobby arrivent comme à leur habitude, sans se presser, ils ont finalement accepté Mazzy comme nouvelle collègue à part entière, et j'en suis plutôt content.
Les habitués s'installent au bar, la routine se lance, machine parfaitement huilée et aux engrenages parfaitement ajustés.
Perdu dans mes pensées, j'évite de justesse l'impact de mon plateau contre un client qui entre à ce moment là, d'une pirouette je bascule sur le côté, évitant de gâcher la veste de ce nouveau client.
Le choc de la surprise manque de m'envoyer valdinguer à travers la salle.
GARLAND vient d'
Mon coeur bât aussi fort que lorsque j'ai une main de merde au poker, tout en tentant de miser sur le bluff pour faire tomber mes adversaires au poker. Sauf que là, l'issue du jeu n'est pas vraiment simplement de savoir qui va ramasser quelques jetons sur une table...
Le receptionniste lève la tête de son écran digital qui paraît vraiment passionnant et nous regarde méchament.
« Que puis-je faire pour vous ? »
Son air hargneux et sa mauvaise humeur n'est pas là pour me mettre à l'aise.
« Capitaine ORIAM et Lieutenant TEFNAN, nous sommes habilités à saisir le materiel de bureau d'un de vos agents décédé en service la nuit précédente. »
Mo
« Alors ? Tu ne veux toujours pas me dire où nous allons ?
- Non, tu verras.
- Marc, ton comportement est louche...
- Je te rappelle que je suis en mission, toi en vacances...
- Mais, je veux t'aider...
- Ta présence est déjà d'une grande aide
- Merci du compliment, mais je veux faire plus.
- Tu fais déjà beaucoup. Ton uniforme est prêt ?
- Oui, mais pourquoi ?
- Laisse moi faire... tu as ton badge ?
- Oui, comme tu me l'as demandé...
- Alors c'est bon. »
Je range l'Ithaca dans un berceau vide du ministère de la défense et passe à l'arrière de l'appareil pour me changer.
Chapitre I – Pensées.
Il y a des jours où rien ne va, des jours où l'on se dit que rien ne pourrait aller pire, et pourtant...
Il y a des jours où tout va bien, des jours où l'on se dit que rien ne peut nous arriver, et il y a les autres jours.
Aujourd'hui est un jour où rien n'est allé droit... en fait, je me dis que de toute façon, depuis six mois, rien n'a tourné très rond.
Je devrait être heureux d'être debout, de pouvoir marcher, de pouvoir respirer, manger, vivre, aimer, sentir, mais pourtant... il me manque quelque chose, quelque chose que j'aimerais bien trouver, ou retrouver, si j'en ai jamais eu...
Février, de nuit, une neige f
Hall de marbre bleu Istvaan IV, avec ses colonnes et son plafond typique, tout est silencieux à part les pas de « Morn », ainsi que le léger frottement de son balai sur le sol.
Aucun bruit ne trahit la tourmente qui fait rage au dehors.
Le concierge s'appuie sur le manche de son balai pour souffler un peu et son regard parcourt la vaste pièce propre comme un sou neuf.
Un mouvement derrière les portes exterieures...
La tempête a déjà fait de gros dégats sur le jardin interieur lorsque le champ de protection s'était effondré suite à un impact sur l'antenne du générateur, et voilà que les detecteurs devaient être touchés eux aussi.
En effe
Ecran noir, la projection commence.
5...
4...
3...
2...
1...
Explosion de lumières, de sons, tout et rien en même temps.
Cris, chuchotements, hurlements, fracas et fureur, visages, armes, faunes et flores.
Paysage montagneux avec un lac, limpide, apaisant.
Coup de tonnerre, l'image passe en noir et blanc, le lac est empli de cadavres divers et de nombreuses masses métalliques éventrées.
Feux, flammes, sensations de chaud, de froid, visions fugitives, animaux et humanoïdes, carnaval de personnes et de bêtes, défilés de troupes héteroclites dans les brumes du souvenir, qui s'effacent pour laisser place à des paysages infernaux.
Parol
Blouson de cuir noir elimé, sac à l'épaule, lunettes de soleil à verres miroirs, coupe de cheveux impeccable, chaussures noires cirées, pantalon en jeans noir, je laisse se refermer doucement la porte automatique du garage.
Les pressions s'équilibrent tandis que je reste dans la pénombre.
Les quatres veilleuses délimitant les angles laissent entrevoir l'élégante silouhette de la bête endormie.
L'ampoule rouge au fond du hangar passe au vert lorsque les pressions interieures et extérieures sont identiques.
J'esquisse un sourire lorsque l'air cesse de siffler et de s'échapper par les auvents prévus à cet effet.
Ma main gauche trouve insti
L'habitacle émet un léger bruit de succion lorsque la pressurisation de l'habitacle diminue pour s'équilibrer rapidement avec celle de l'extérieure avant que l'écoutille tribord ne s'ouvre.
En sortant, je ne peux m'empêcher de jeter un regard sur mon bijou.
Les autres engins dans leurs berceaux ont vraiment l'air de vieux clous à côté de celui-là.
Je hoche la tête en soupirant, quel dommage...
Mes pas résonnent sur le revêtement bétonné du sous-sol ; de temps à autres, on peut percevoir le souffle d'air d'un glisseur qui arrive ou qui repart.
Je peux scruter tous les coins d'ombre de ce niveau avec une incroyable netteté.
Un flash fugit
La pénombre m'englouti alors que la porte se referme en un claquement métallique.
A ma gauche, un grand bar en Teck avec un nombre impressionnant de boissons pressions différentes.
Les cuivres luisent de propreté à la lueur des quelques veilleuses.
Instinctivement, je me déporte vers le bar, passe derrière.
Ma main va vers les interrupteurs du panneau électrique, celle-ci sans aucune hésitation, à côté de l'armoire à pharmacie.
« Clac! » Les lumières s'allument lentement, baignant la grande salle dans une ambiance de dîner aux chandelles tandis que l'ordinateur de gestion sort de sa veille prolongée.
Mon regard se pose sur l'ensemble de
Fendant la foule tel l'étrave d'un navire les flots, « Lobby », surnommé ainsi à cause de sa fâcheuse tendance à à faire pression sur tout le monde pour un oui ou pour un non, se rapproche très rapidement de nous.
A son état, je peux deviner son extrême agitation ; sa couleur de peau, d'habitude d'un bleu pastel, est agitée de spasmes et de vagues irrégulières pourpres le traversant de parts en parts.
Ses appendices dorsaux sont tellements frisés de colère qu'on dirait un chou-fleur extra-terrestre.
(pourquoi je fais une fixation sur ça moi ?)
Fulminant, il entre dans la salle avant d'envoyer un tentacule rageur vers la commande de fermet
La porte est maintenant déverouillée.
Je vais pour observer la foule des noctambules qui commencent à remplacer les visiteurs diurnes.
Les soldats sont toujours là.
Anonymes, froids, distants, obéissant à des ordres qui les dépassent de loin.
Sentinelles des ténèbres pour nous protéger. Contre qui ? Contre nous-même ?
La réponse me vient naturellement à l'esprit, la somme des parties d'une équation doit toujours être supérieure à sa valeur purement mathématique, le fameux théorème du 1+1=3, pourtant peu compliqué, il est bien souvent incompris.
Un soupir dans la pénombre, le moment où le jour laisse place à la nuit et où l'éclairage aut
Sous-sol III – 22h00
Le transporteur léger se pose avec toute la grâce possible de ses treize tonnes et demi.
L'écoutille s'ouvre dans un sifflement d'air...
Les deux soldats de faction se consultent du regard avant de s'approcher aussitôt dans une attitude martiale, fusil au poing, regard froid, armure luisante.
Dans ce type d'appareil, des hommes d'affaires pressés et ulcérés, des ministres chargés d'un sous-ministère quelconque, des fonctionnaires moyens convaincus de leur importance, des parvenus certains de leur impunité, en bref, vraiment des plaies à gérer dans ce genre de crise. Surtout s'ils ont une affaire importante en cours et
Le vacarme est assourdissant, des explosions retentissent dans les entrailles du navire blessé, malmenant la superstructure déjà ravagée par la fureur des combats.
La fumée envahit lentement les coursives des différents ponts, donnant à la scène un aspect complètement irréel.
Les lueurs rouges baignent la scène et teinte l'ensemble des lieux d'une lueur sanglante.
Encore une explosion, plus proche et plus violente que les précédentes.
Nous sommes projetés à terre, je ne peux retenir un cri de douleur.
Mon bras gauche refuse de bouger. De toute manière, pour faire quoi ?
Un sentiment de désastre accompli m'envahit.
Une douleur sourde da
Les histoires se consument comme un soleil d'antan. La petite voix au fond d'elle a peur du temps, des choses et de perdre la vision. Le cœur amer, elle s'étouffe et suffoque d'un amour intemporel. Ces majestueuses joies de larmes coulent sur ses joues en torrents lumineux. Ne serait-ce qu'une pure crainte de folie lunaire qui traverse son corps lactescent ? Froids sont ses yeux et saignants sont les doigts de son cœur. Au bout du ciel, comme une flèche transpercée, elle s'évapore dans un silence d'eaux troublées.
Secouant le passé et les arbres en furie, Élisabeth appréhendait l'automne
qui s'expirait comme une verdure olivâtre jaunissan
Chapitre I – Pensées.
Il y a des jours où rien ne va, des jours où l'on se dit que rien ne pourrait aller pire, et pourtant...
Il y a des jours où tout va bien, des jours où l'on se dit que rien ne peut nous arriver, et il y a les autres jours.
Aujourd'hui est un jour où rien n'est allé droit... en fait, je me dis que de toute façon, depuis six mois, rien n'a tourné très rond.
Je devrait être heureux d'être debout, de pouvoir marcher, de pouvoir respirer, manger, vivre, aimer, sentir, mais pourtant... il me manque quelque chose, quelque chose que j'aimerais bien trouver, ou retrouver, si j'en ai jamais eu...
Février, de nuit, une neige f
Current Residence: Strasbourg (France) Favourite genre of music: Everything which sounds good Favourite style of art: writing Operating System: Windows XP pro MP3 player of choice: I Tunes Favourite cartoon character: Oggy and the crookroaches Personal Quote: s'attendre au pire, espérer le meilleur, ne jamais être déçu
Favourite Visual Artist
André BRETON
Favourite Movies
Memoirs of a Geisha (VOST)
Favourite Bands / Musical Artists
Boston philarmonics, morcheeba, Bryan adams, so many differents in fact...
Favourite Writers
John KEATS / Alexandre DUMAS
Favourite Games
sid meier's civilization
Favourite Gaming Platform
PC
Tools of the Trade
litterature
Other Interests
Writing / Photography / Listening to music / Telling stories / Living / reading / playing
Cela fait maintenant sept jours, sept jours que la guerre entre Israël et le Liban est déclarée, et selon le gouvernement Israëlien, c'est loin d'être terminé.
Et pendant ce temps, je regarde autours de moi, et tout le monde s'en fout.
Le pays qui se pose en Gendarme du monde tolère une escalade de la violence au nom d'une alliance immorale.
Et tout ça pour quoi ?
Qu'est-ce que ça rapporte à ces gens ?
Qu'est-ce que ça rapporte à tous ceux qui restent de marbre face à cette tragédie ?
Comment tolérer l'utilisation de chars, d'hélicopères, d'avions, de b
Parce que sur DA, je trouve que les forums sont plutôt mal foutus, et puis toujours en Anglais, je me suis mis à écumer les forums de littérature francophones sur le net...
Et puis d'un coup, y'a ~lauriecphoto (https://www.deviantart.com/lauriecphoto) qui débarque et qui me parle d'un forum de littérature qu'elle a crée, alors je me dit, pourquoi pas ?
Et finalement,
ce n'est pas une mauvaise idée, le forum n'est pas encore très connu, ni très actif, mais il gagne à être connu et à se développer.
Si vous avez envie de proposer des choses, si vous avez envie de partager votre plaisir de la littérature et s
Bon, voilà, le tome 1 de la COnnexio Sybarite est en ligne...
Il y a encore des tas de corrections à faire, et la fin ne me plaît pas, je vais probablement rajouter une bonne dizaine de chapitres avant de le faire éditer...
Ceci est en fait la retyranscription d'un bon paquet de pages manuscrites...
Bon, ben maintenant, je vais dormir... :D
Façon de parler.
Bonjour
Heureuse de voir qu'il y a de la litterature francaise sur DA ! Je suis du Quebec. Reviendrai te lire ce soir
Si tu as des liens vers d'autres deviants francais (auteurs) tu peux me laisser leur lien sur ma page ?
Merci
Bonjour !
Je profite d'une pause pour te saluer... Voyons si tu trouveras qui c'est :d Bon, certes, si tu regardes ma page ca deviendra evident...
Et des que j'aurai un peu plus de temps, je m'attelerai serieusement a la lecture de tes deviations
A bientot